Déploiement de monbanquierenligne.fr par BPCE

En raison du succès de l’expérience vécue de monbanquierenligne.fr, le groupe BPCE (Banque Populaire et Caisse d’épargne) a informé que l’équipement des 17 Caisses d’épargne ainsi que des banques populaires était prévu d’ici 2011. La banque en ligne inaugurée et testée dans la région Rhône des Alpes, a connu un succès et a enregistré une satisfaction pour tout le groupe.
Dans un premier temps, 15 des 17 Caisses d’épargne régionales seront équipées de monbanquierenligne.fr avant Mars 2011 et les deux dernières avant fin Juin. D’ici un mois, les agences de Picardie, côte d’Azur, Bretagne Pays de Loire, Bourgogne Franche Comté et Normandie offriront ce service à leurs clients.
Concernant les Banques Populaires, quelques unes sont équipées d’agences en ligne, toutefois, toutes seront dotées de ce système mais sous une autre bannière que celle de monbanquierenligne.fr.
Le système adopté par le groupe BPCE ressemble beaucoup à celui de e-LCL ou encore de Netépargne de BNP Paribas. « Dupliquer l’agence en ligne dans chaque banque régionale, à partir des systèmes existants, est une bonne stratégie, peu coûteuse puisque la banque en ligne se branche sur les systèmes existants. L’investissement peut être estimé à quelques centaines de milliers d’euros par banque », explique Olivier Klein, directeur général de la banque commerciale et assurance chez BPCE et le dirigeant qui a lancé monbanquierenligne.fr.
Le groupe BPCE affirme qu’actuellement ses clients ne sont que 3% à utiliser le service en ligne, mais il estime que ce taux atteindra les 5% dans les 5 années à venir. D’où l’intérêt de proposer à présent ce service de banque en ligne et de les faire évoluer et améliorer au fil du temps. Le fait d’avoir une agence en ligne d’envergure nationale réduira la perte ou même la diminution des clients, notamment les jeunes qui s’éloignent de leurs banques lors d’un déménagement hors d’une région.
Cependant, le groupe BPCE se montre d’autre part assez rassurant vis-à-vis des agences physiques « Notre ambition est de faire converger dans les 3 ans l’agence en ligne et l’agence en dur, par exemple avec des systèmes de visioconférence dans les points de vente. Si l’on offre aux clients la capacité de traiter à distance avec leur conseiller toutes les opérations à forte valeur ajoutée quand ils le décident, ils n’auront pas beaucoup d’intérêt pour des banques en ligne « pure players », affirme Olivier Klein.