Le renouvellement du Projet Banlieues BNP Paribas
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Le « Projet Banlieues » de la fondation BNP Paribas vient d’être reconduit sur de nouvelles bases. La dotation passe à 4,5 millions d’euros inspirant de nouvelles ambitions à ce plan triennal initié en 2006.
Le « Projet Banlieues » de la Fondation BNP Paribas programme sur 3 ans diverses actions solidaires au profit des banlieues et en particulier de la Seine-Saint-Denis où BNP Paribas est devenu le premier employeur privé. Doté d’un budget initial de 3 millions d’euros, et déjà renouvelé en 2009, sa nouvelle prolongation revalorise sa subvention à 4,5 millions d’euros. L’insertion, l’éducation et les initiatives locales sont plus que jamais à l’ordre du jour.
Faciliter l’insertion professionnelle et la création d’entreprise
BNP Paribas est partenaire de l’Adie (Association pour le Droit à l’Initiative Economique) depuis 1993. Son soutien a permis en France la création de 12 nouvelles agences de microcrédit. Depuis 2006, ces structures ont financé la création de 2 600 micro-entreprises et de plus de 3 300 emplois.
Avec l’association « Nos Quartiers ont des Talents », BNP Paribas a ouvert ses portes à 390 jeunes diplômés parrainés par les collaborateurs de BNP Paribas.
Le groupe bancaire verse également une dotation de 1 million d’euros à la société Financités, spécialiste des investissements à vocation sociale et au profit des entrepreneurs installés dans les zones sensibles.
Favoriser la réussite scolaire
Sur le plan de l’éducation, la Fondation BNP Paribas est le premier partenaire privé de l’AFEV (Association de la Fondation Etudiante pour la Ville,) grâce à laquelle 2 300 élèves de 5 à 18 ans ont pu recevoir deux heures par semaine de soutien scolaire.
BNP Paribas concentre aussi son action au profit des établissements scolaires en leur affectant le montant de la taxe d’apprentissage de plus de 4,5 millions d’euros. Plus de 120 établissements à travers la France ont ainsi pu être aidés pour l’achat de matériels et d’équipements professionnels et pédagogiques.
Pour les collèges de Seine-Saint-Denis, la Fondation BNP Paribas a développé le programme « Odyssée Jeunes ». Cette initiative finance des voyages scolaires à l’étranger à des coûts réduits de plus de 50%.
Privilégier les acteurs locaux
Depuis 2006, BNP Paribas maintient ses agences en banlieues prêtes à accompagner les associations locales qui agissent efficacement pour l’insertion, l’éducation et la création d’entreprise. 250 acteurs ont ainsi pu trouver un appui financier et réaliser leurs projets professionnels ou privés, individuels ou collectifs. Ces diverses initiatives apportent aux agences impliquées une forte légitimité locale.
Un programme pérennisé
Considérant le succès de ces initiatives solidaires auprès des collaborateurs et des acteurs locaux, il ne serait pas acceptable d’abandonner la construction de ce tissu social made in BNP Paribas.
Par conséquent, la fondation renouvelle son « Projet Banlieues » le dotant d’une nouvelle capacité et de liens plus étroits entre les structures de la banque et celles des intervenants. Par exemple, dès 2012, dans le cadre de la nouvelle initiative avec l’Adie : « engagés ensemble pour l’emploi », les conseillers BNP orienteront rapidement les porteurs de projet microfinance vers les conseillers de l’Adie.
Ainsi, le Président de la Fondation BNP Paribas, Michel Pébereau, annonce l’amélioration du programme au profit des quartiers sensibles : « BNP Paribas est sur le terrain un partenaire actif de l’économie sociale et solidaire. De nombreuses expériences, tant dans la vie bancaire que dans les actions de responsabilité sociale, ont convaincu le groupe de la nécessité du dialogue et de la solidarité entre tous les acteurs économiques de bonne volonté. La création du Projet Banlieues en 2006, a permis à BNP Paribas de tisser de nombreux liens avec les acteurs locaux de l’économie solidaire dans toutes les grandes agglomérations françaises. Fort de ces 6 années d’expériences, nous sommes convaincus de la nécessité de poursuivre cette action et nous engageons à hauteur de 4,5 millions d’euros par an en faveur des zones urbaines sensibles ».
